La coopérative vise à la réalisation d’opérations viables, optimisées économiquement et de bonne qualité. Le fait de réaliser les projets photovoltaïques par « grappe » permet :
- d’avoir une opération économiquement viable. En effet, la réalisation d’une ou deux installations PV ne permet pas d’amortir les coûts de création et de gestion d’une société. Il faut un nombre d’installations minimum pour que le projet soit viable. Ce nombre minimum peut être estimé facilement avec les outils de simulation financière mis à disposition ;
- de mutualiser plusieurs coûts : la société ICEA passe un marché unique de travaux, elle mutualise les coûts de matériel (une commande importante au lieu d’une commande réduite) et de déplacement des intervenants (installateurs, assistant à maîtrise d’ouvrage..). Elle absorbe les coûts de gestion (comptabilité, assurances..) sur un plus grand nombre d’installations, permettant un meilleur équilibre économique ;
- de mutualiser les démarches : on gagne du temps à effectuer les demandes préalables, les demandes de raccordement de façon groupée. Si des installations sont rapprochées, il y a tout intérêt à examiner les solutions de raccordement au réseau électrique en ayant connaissance des différentes installations prévues (travail de planification engagé avec Enedis, partenaire de ICEA) ;
- de réaliser des installations qui ne pourraient pas être réalisées seules. En effet, l’objectif est d’avoir une rentabilité globale. Dans le groupement il peut y avoir des installations qui isolément sont moins intéressantes financièrement (tarif d’achat plus bas car taille plus grande, surcoût de raccordement, etc.) et pour autant ces toitures peuvent présenter un atout fort pour le projet (visibilité, bâtiment symbolique, forte motivation des propriétaires, etc.). L’approche collective permet ainsi de répondre à d’autres enjeux que les seuls enjeux économiques ;
- de fédérer plusieurs communes autour d’une première réalisation. Le fait d’avoir des installations dans plusieurs communes du territoire permet de garder la dimension territoriale du projet et de ne pas afficher un lieu préférentiel sur la première opération. Cela permet une communication élargie et plus diffuse sur le territoire, plus de monde se sent concerné par le projet photovoltaïque.